Abcès de la marge et fistule anale

Explications

Il s’agit de l’infection d’une glande présente autour de l’anus qui possède une ouverture vers l’intérieur du canal anal. Elle s’infecte avec des germes présents dans les selles.


Un abcès se forme très rapidement et une douleur insomniante fait son apparition. C’est une poche remplie de pus qui va s’étendre sous la peau autour de l’anus de façon imprévisible. Si l’abcès est important, le patient sent une boule très sensible à coté de l’anus. Pathologie qui atteint 50% hommes et 50% de femmes, le plus souvent entre 30 et 50 ans, mais aussi l’enfant et la personne âgée. Elle peut survenir de façon fortuite, ou sur terrain prédisposant, comme la Maladie de Crhon, Maladie de Verneuil…

Traitement

Pour soulager la douleur et éviter la progression de l’infection, l’incision rapide de l’abcès est nécessaire. L’abcès continue à se vider durant quelques jours, puis il se ferme progressivement. Mais si on se contente de cette simple incision, la glande qui s’était infectée reste en place, en profondeur. Ceci explique la récidive quasi constante survenant de façon imprévisible après quelques semaines, mois ou années.

Un traitement chirurgical de la fistule est nécessaire pour éviter la récidive. Si l’on veut guérir définitivement cet abcès il faut opérer et enlever la glande sous jacente qui entretient l’infection. Le traitement chirurgical classique consiste à ouvrir le trajet de la fistule sur toute sa longueur. Cette chirurgie est réalisée en ambulatoire.

Les soins post-opératoires sont simples, ils seront réalisés par une infirmière ou par le patient lui-même en cas de simple incision ou de chirurgie limitée. Dans les suites immédiates de l’intervention, une mèche assurant le drainage et limitant les phénomènes hémorragiques sera laissée en place.

Affections du périnée

Il s’agit de troubles de la statique pelvienne : rectocèle, prolapsus rectal, ulcère solitaire du rectum, syndrome du périnée descendant…
Chez la femme, les prolapsus génitaux, communément appelés par les patientes descente d’organe, sont particulièrement fréquents. Leur prise en charge appartient plus au chirurgien gynécologue ou à l’urologue qu’au proctologue.

Maladies sexuellement transmissibles (MST) et SIDA

A l’époque, où la syphilis était monnaie courante, il existait une sous-spécialité de la dermatologie qui s’appelait la vénérologie. La vénérologie prenait en charge les maladies vénériennes, qui sont devenues des maladies sexuellement transmissibles. Les pratiques font que certaines MST présentent des localisations anales.
Chez les patients atteints du SIDA, il existe une tumeur particulière, le sarcome de Kaposi, que l’on peut observer au niveau du périnée.

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